mercredi, février 17

Take a rest as a friend, as an old memoria.



Au départ nous sommes encore là-bas, avec eux. Et petit à petit notre présence s'efface, on ne peut être à deux endroits à la fois. On perd certains automatismes, certaines habitudes. Un jour on ne se souvient plus d'avoir prononcé ces prénoms qui sonnent si étrangement à notre oreille. Les visages se figent dans notre mémoire, comme des photographies, et les voix perdent de leur fraicheur. Et si on les entendait à nouveau au hasard d'une rue ou d'un magasin, elles sonneraient sûrement comme celles des acteurs d'un film que l'on regardait jadis.

On se demande alors de qui nous nous souviendrons demain et après. Quels visages resteront intacts. Quelle partie de notre quotidien est en train de se graver dans notre mémoire. Peut-être pas celle que l'on pense. Nous ne gardons pas forcément nos moments préférés et les rires qui font chaud au coeur. Mais ce qui demeure est souvent révélateur. Car avec la distance, avec le temps, on distingue parfois dans ces fades souvenirs un air faux que nous ne saisissions pas avant. Nous comparons notre Avant avec notre Maintenant et nous saisissons l'importance de la vérité.

jeudi, juillet 2




Et voilà, une playlist est arrivée. En dépit de son nom elle n'est pas très estivale, je sais, elle aurait aussi bien pu s'appeller Autombe. Mais on ne se refait pas, n'est-ce pas :).
Il fallait évidement que j'y mette L'histoire d'une heure de Fersen dont les premieres lignes sont inscrites sur l'actuelle bannière du blog (qui pourrait bientôt changer). Peut-être vous souvenez vous aussi de l'ancien titre de ce blog, qui n'était autre que les premiers mots de My Old Friend.
Les morceaux suivants s'y sont rajoutés d'eux-mêmes,
Patrick Watson et Windmill tournant en boucle dans mon lecteur CD depuis un bon moment.
La présence de Gainsbourg est plus anecdotique, elle est due en fait à une sorte de rêve éveillé que j'ai fait une nuit d'insomnie, qui mettait en scène un homme se suicidant sur Le poiçonneur des lilas. No surprises de Radiohead m'a toujours évoqué le suicide.
En parlant d'insomnies d'ailleurs, j'ai beaucoup écouté la chanson de
Renan Luce (qui sent le vécu) pour m'occuper, tandis que j'essayais de dormir couchée sur ma terrasse.
N'étant pas belge pour rien (au cas où on en doutait), Saule devait absolument se trouver sur ma playlist, bien qu'il ne soit pas écoutable sur Deezer (eux ne sont pas très belges). J'ai hésité avec Sidonie mais c'est finalement Petite Misère que j'ai choisie, qui est une petite merveille =). Tant qu'à faire, j'aurais aussi voulu mettre le fabuleux Gang Bang des belgissimes Vedettes mais il n'est même pas visible sur ce bon vieux Deezer. J'ai donc voulu mettre I love you d'An Pierlé mais ils ne l'avaient pas non plus. Je me suis donc rabattue sur Samir Barris et un bon BaliMurphy.
Je n'ai pas non plus trouvé La tête haute des Cowboys Fringants, ma dernière grosse émotion de concert. Du coup j'ai mis Les étoiles filantes mais c'est pas pareil.
Vous reconnaitrez en écoutant En sortant de l'école les paroles de l'article ci-dessous. Je tenais à mettre cette chanson que j'écoute depuis que je suis née et qui semble raconter un bout de tous les rêves que j'ai pu faire au cours de ma courte existence.
Au début j'avais aussi mis les Red Lips et Eagles Of Death Metal mais, peut-être faisaient-ils un peu tache au milieu de toutes ces chansons plus paisibles, quelque chose semblait clocher et je les ai supprimés. Rappel pour le mois prochain : les toulousains doivent absolument figurer dans ma playlist suivante car je les écoute en boucle depuis peu grâce à Lenny (la voilà ta dédicasse :D).
Quand aux autres, Adam, the Libertines et autres -M-, mon foie (admirez le jeu de mots, ah), que dire, ce sont des classiques =).

lundi, juin 29

C'est un rêve


En sortant de l'école
Nous avons rencontré
Un grand chemin de fer
Qui nous a emmenés
Tout autour de la terre
Dans un wagon doré.

Tout autour de la terre
Nous avons rencontré
La mer qui se promenait
Avec tous ses coquillages
Ses îles parfumées
Et puis ses beaux naufrages
Et ses saumons fumés.

Au-dessus de la mer
Nous avons rencontré
La Lune et les étoiles
Sur un bateau à voiles
Partant pour le Japon
Et les trois mousquetaires des cinq doigts de la main
Tournant la manivelle d'un petit sous-marin
Plongeant au fond des mers
Pour chercher des oursins.

Revenant sur la terre
Nous avons rencontré
Sur la voie de chemin de fer
Une maison qui fuyait
Fuyait tout autour de la terre
Fuyait tout autour de la mer
Fuyait devant l'hiver
Qui voulait l'attraper.
Mais nous sur notre chemin de fer
On s'est mis à rouler
Rouler derrière l'hiver
Et on l'a écrasé
Et la maison s'est arrêtée
Et le printemps nous a salués.

C'était lui le garde-barrière
Et il nous a bien remerciés
Et toutes les fleurs de toute la terre
Soudain se sont mises à pousser
Pousser à tort et à travers
Sur la voie de chemin de fer
Qui ne voulait plus avancer
De peur de les abîmer.

Alors, on est revenu à pied
A pied tout autour de la terre
A pied tout autour de la mer
Tout autour du soleil
De la lune et des étoiles
A pied à cheval en voiture...et en bateau à voiles

samedi, juin 13

Et Lumonium créa la maisomme. Il y eut un soir, il y eut un matin.




Du sucre, des épices....et des tas de bonnes choses, tels étaient au départ les ingrédients choisis pour créer une maison parfaite. Mais, accidentellement, le professeur Lumonium ajouta un autre ingrédient à cette mixture: l'agent chimique X. C'est ainsi que naquit la Maisomme (c i-dessus, et c'est une contraction de maison et homme au cas où vous n'auriez pas compris), dotée de supers pouvoirs! Belle et rebelle (parce que Bulle elle craint), elle consacre désormais sa vie à combattre le crime et les forces du mal.




And the funny sentence of the day :
"tu intellectualises trop"
________________________ (my psychologist mother)

samedi, juin 6

When she wakes up in the morning, she writes down all her dreams



What a divvy.
What a fucking div
Talking like a moron
Walking like a spiv

I was laying in bed
Paying my rent
He was knocking on the door
For something that she lent to her brother
Meanwhile
From the under the covers
She said "save me from tomorrow no
Save me from tomorrow"
Oh no... oh no not me.

And i never really liked it anyway
I much preferred it the other way, yeah


mardi, mai 26

Peut-être oui, peut-être non, ça m'est égale de toute façon. A gauche, à droite, ça je n'sais pas. De haut en bas oui, pourquoi pas ?

Quand j'étais petite j'aimais bien jouer à ni oui ni non. Et franchement ce serait bien si la vie c'était un immense ni oui ni non, on peut rien décider, rien affirmer, on vit dans le flou mais c'est normal.


J'aime les gens qui doutent
Les gens qui trop écoutent
Leur coeur se balancer
J'aime les gens qui disent
Et qui se contredisent
Et sans se dénoncer

J'aime les gens qui tremblent
Que parfois ils ne semblent
Capables de juger
J'aime les gens qui passent
Moitié dans leurs godasses
Et moitié à côté

mercredi, mai 20




Le temps ça passe vite.
Un jour je me lève le matin, c'est la rentrée. Julie n'a pas envie d'entrer, je retrouve les autres dans la cour, tout le monde a bronzé. On râle parce qu'on a encore la même prof de latin, je vais chercher les journaux de classe pour calmer les nerfs de Marjorie et arrivées à la salle Agora on a déjà oublié le numéro de notre classe.

Et le lendemain je me lève le matin, c'est le mois de mai. Je connais tous les gens de ma classe, j'ai même vu Oscar dans toute son intimité (comprenez en pyjama). J'ai fini par retenir le numéro de ma classe et mon numéro d'ordre. Ma prof de latin elle est super, tout le monde parle des vacances et des examens de juin, on glande au parc après les cours.

C'était hier seulement, et pourtant entre temps Mélanie est tombée amoureuse 14 fois, Vicky a fait des dessins sur plusieurs centaines de mes feuilles de cours et une 40aine d'Inrocks ont circulé à travers la classe.
Et pourtant demain je serai ailleurs.